Aigle impérial

Le siège de Toulon eut lieu de septembre à décembre 1793, après que les royalistes se furent emparés de la ville et l’eurent livrée aux Britanniques.

La notoriété,c’est au siège de Toulon que Bonaparte la conquiert.Salicetti lui offre en septembre le commandement de l’artillerie de l’armée de Carteaux ou il remplace Dammartin bléssée à Ollioules.Arrivé devant Toulon,Bonaparte réunit son artillerie:deux canons de 24,deux de 16,deux mortiers.C’est peu.Les munitions font défaut,mais l’éfficacité du tir compence les défaillances en personnel et en matériel.

Général Bonaparte

Le général Doppet qui remplace Carteaux écrira dans ses mémoires

Ce jeune officier joignait à beaucoup de talents une intrépidité rare et la plus infatigable activité.Dans toutes les visites de postes que j’ai faites à cette armée,je l’ai toujours trouvé au sien;s’il avait besoin d’un moment de repos il le prenait sur la terre et enveloppé d’un manteau;il ne quittait jamais ses batteries.

Lors de la construction d’une des premieres batterie,devait confier l’Empereur à Las Cases,je demandais sur le terrain un sergent ou un caporal qui sût écrire.Quelqu’un sortit des rangs et écrivit sous la dictée,sur l’épaulement même.La lettre à peine finie,un boulet le couvre de terre. »Bien,dit l’écrivain,je n’aurai pas besoin de sable. »Cette plaisanterie et le calme avec lequel elle fut dite,fixa mon attention et fit la fortune du sergent;c’était Junot.

Les représentants en mission proposent le capitaine Bonaparte pour le grade de chef de bataillon.Face à l’impéripétie du commandement militaire,il présente un plan d’attaque.Il y révèle la sureté de son jugement:il à compris en effet que l’occupation de la pointe de l’Eguillette pourrait rendre la rade intenable pour les Anglais.Ce qu’il faut c’est s’emparer du fort Mulgrave,dit le petit Gibraltar,qui défend la pointe.Plan adopté par Dugommier,le 25 novembre.Le 11 Décembre 1793,l’offencive est décidée.Cinq jours plus tard,lors du bombardement préliminaire,le vent d’un boulet le jette à terre.Il a frôlé la mort.L’attaque est lancée;le 17 à une heure du matin,le fort Mulgrave tombe.Bonaparte reçoit lors de l’assaut,un coup d’esponton par un sergent britannique,dans la cuisse.Le 18,les Anglais évacuent Toulon,cependant que,le 22,Bonaparte est nommé par les représentants en mission,général de brigade.

 

Après la prise de Toulon, Dugommier, l’un des commissaires du gouvernement près l’armée, écrivit au comité de salut public, en demandant-le grade de général de brigade pour le commandant Bonaparte. « Récompensez et avancez ce jeune homme, disait-il ; car si l’on était ingrat
envers lui, il s’avancerait tout seul ».

 

La protection de Robespierre le Jeune lui vaut le commandement de l’artillerie de l’armée d’Italie,Salicétie l’envoie à Nice.La nomination sera confirmé le 6 février 1794.Une porte faisant partie de l’ancienne muraille de la ville de Toulon évoque ce départ une plaque commémorative y est apposée.Cette porte est nommée « Porte d’Italie ».

Cette victoire permet de rendre disponible, une partie des forces Française participant au siège. Le 27 décembre 1793, le Comité de Salut Public nomme Jacques Dugommier général en chef de armée des Pyrénées orientales, qui arrive avec 12 000 hommes en renfort, afin de repousser les troupes espagnoles.

Il obtint le grade sollicité pour lui et il passa en ltalie sous Dumerbion, qui lui dut tous ses succès.Quand il rentra en France, on lui fit une criante injustice. Le représentant Aubry, appelé à la direction du comité de la guerre, lui ôta le commandement de l’artillerie et lui donna une brigade d’infanterie chargée de purifier la Vendée. Le jeune général accourut à Paris, vit le ministre, fit les plus vives réclamations. « Vous êtes trop jeune,dit Aubry, pour commander dans une arme qui demande une expérience consommée. —On vieillit vite sur le champ de bataille, répondit le héros de Toulon, et j’en arrive. »
Le ministre fut inflexible, et Bonaparte, refusant la brigade,rentra dans la vie privée.Il loua, rue de la Michodière, un petit logement avec ses
amis Junot et Sébastiani.

Après la journée du 9 thermidor, qui avait vu la chute de Robespierre, la Convention avait décrété une nouvelle constitution. Cette constitution, dite de 1795,créait un Directoire de cinq membres, chargé du pouvoir exécutif, et un corps législatif divisé en deux chambres, le conseil des Anciens et le conseil des Cinq-Cents.

Mais la Convention, au moment d’abdiquer une, puissance signalée par tant d’attentats, s’effraya et craignit la vengeance nationale. Pour s’y soustraire, elle voulut se perpétuer dans une domination qui lui semblait désormais une égide nécessaire, et, par ses décrets des 5 et 13 fructidor, elle ordonna de prendre dans son sein les deux tiers du nouveau corps législatif ; et dans ces deux tiers, les cinq membres du Directoire.
Ces décrets amenèrent le soulèvement populaire du 13 vendémiaire.Ce fut au jeune Napoléon que la Convention confia le soin de la défendre. Barras,investi du commandement militaire, eut le bon esprit de comprendre qu’il ne pouvait avoir qu’un pouvoir nominal, et désira un adjudant qui sût mieux que lui le métier de la guerre. Connaissant, depuisToulon, le général Bonaparte, il le proposa à l’assemblée,qui l’agréa. Barras délégua toute son autorité au jeune héros.Napoléon prit si bien ses mesures, qu’en peu d’heures de combat, l’armée parisienne fut délogée de toutes ses positions et la révolte complètement étouffée.La Convention récompensa son libérateur en le nommant général en chef de l’armée de l’intérieur. ,

Le grand homme montra réellement le premier degré du trône en prenant le commandement suprême des forces de la capitale.La qualité de général de l’armée de l’intérieur lui imposait l’obligation de maintenir l’ordre public; sans cesse au milieu du peuple, qui se vengeait du vainqueur du 13 vendémiaire par le sobriquet de petit mitrailleur, il le harangua plusieurs fois aux halles et dans les faubourgs, et prit bientôt sur les masses un ascendant extraordinaire.Un jour que la distribution de pain avait manqué, Napoléon passait avec une partie de son état-major pour veiller à la tranquillité publique ; un gros de la populace, les femmes surtout, le pressent, demandent du pain à grands cris ; la foule s’augmente, les menaces s’accroissent, et la situation devient des plus critiques. Une femme monstrueusement grosse et grasse se fait particulièrement remarquer par ses gestes et ses paroles. « Tout ce tas d’épaulettes, crie-t-elle en apostrophant le groupe d’officiers,se moquent de nous, pourvu qu’ils mangent et qu’ils s’engraissent bien, il leur est fort égal que le peuple meure de faim.» Napoléon l’interpelle: «La bonne, regarde-moi bien ;quel est le plus gras de nous deux ? » Or, Napoléon était alors  extrèmement maigre. «J’étais un vrai parchemin, » disait-il. Un rire universel désarme la populace, et l’état-major continue sa route.

 

Cependant l’insurrection de vendémiaire avait été si grave, que la Convention jugea prudent d’ordonner le désarmement des sections. Pendant qu’on exécutait cette mesure, un enfant de dix à douze ans vint supplier le général en chef de lui faire rendre l’épée de son père, qui
avait commandé les armées de la République. Cet enfant était Eugène de Beauharnais. Napoléon l’accueillit avec bonté et accéda à sa prière. L’orphelin pleura d’attendrissement. Quelques jours après, la veuve vint remercier le général. Ce fut ainsi que Napoléon connut Joséphine. Il l’épousa peu après, le 9 mars 1796. Il avait alors vingt-sept ans. Joséphine comptait quelques années de plus.

Le plan d’ensemble établi par Carnot consistait à lancer trois armées sur Vienne.Commandées par Jourdan,Moreau et Bonaparte,elles devaient marcher sur la capital Autrichienne,la première (80 000 hommes) par la vallée du Main,la deuxième(80 000 hommes également) par celle du Danube,la troisième par la plaine du Pô et les vallées des Alpes autrichiennes.Initialement,l’armée d’Italie ne devait avoir qu’un rôle statique,assurer une diversion,Bonaparte obtint qu’elle participât à l’offensive

Une armée autrichienne et une armée sarde fortes de soixante dix mille hommes tenaient le versan intérieur des Alpes et de l’Apennin de Coni à Gènes,assurant la protection du Piémont.Bonaparte disposait de trente-six milles hommes.Son plan consistait à séparer les deux armées adverses.Passant par le col de Cadibone et la vallée de la Bormida,il se glissa entre elles,frappant sur sa droite les Autrichiens à Montenotte le 12 avril et à Dego,le 14 avril,écrasant sur sa gauche les Sardes à Millesimo,le 13 avril.Coupées de leurs alliés autrichiens,les troupes du roi de Sardaigne furent à nouveau battues à Mondovi,le 21 avril,et sollicitèrent un armistice à Cherasco,six jours plus tard.Le verrou piémontais était forçé.

L’armistice de Cherasco est signé le 28 avril 1796. Le roi de Piémont-Sardaigne se retire de la Première Coalition (dans laquelle restent seulement l’Angleterre et l’Autriche). Les places fortes d’Alexandrie, de Coni et de Tortonne sont livrées aux Français. Des approvisionnements de vivres, d’habillement, d’armes et de munitions sont accordés et aussi la libre circulation des troupes dans tout le Piémont. Napoléon Bonaparte, en deux semaines, en mettant le Piémont à genoux, a réussi là où ses prédécesseurs avaient échoué en quatre ans d’efforts.

Les Sardes balayés,Bonaparte se retourna contre les Autrichiens.Ceux-çi l’attendaient sur la rive gauche du Pô,vers Pavie;il surgit au sud,apres avoir franchi le fleuve à Plaisance.Craignant d’être débordés,les Autrichiens se retirèrent sans combatre jusqu’à l’Adda,ou Bonaparte vint les forcer dans le combat meurtrier du pont de Lodi,le 10 mai.

Pont de Lodi

La bataille du pont de Lodi oppose, le 10 mai 1796, l’armée d’Italie du général Bonaparte aux armées coalisées commandées par le général Sebottendorf, pour la prise du pont de Lodi sur l’Adda.

Le général Sebottendorf a rangé ses soldats sur deux lignes : trois bataillons au débouché du pont appuyés par les canons, cinq autres en arrière avec la cavalerie. L’armée française qui arrive sur l’autre rive commence par établir ses canons le long de la rive, de manière à empêcher les sapeurs autrichiens de faire sauter le pont. Bonaparte envoie Kilmaine chercher un gué au sud, et Beaumont au nord, avec leurs cavaliers. Si tout va bien, ils déboucheront dans deux heures à droite et à gauche des Autrichiens, forçant la décision.

Vers dix-huit heures, apercevant le gros de la division Masséna qui s’approche en arrière de Lodi, Bonaparte parcourt les rangs. Il s’agit de convaincre ces fantassins qui ont marché depuis six heures du matin de courir sous le feu vers l’autre rive, avec une chance sur trois d’arriver vivant de l’autre côté. Les Savoyards sous les ordres du chef de bataillon Dupas, commandant le 2e de carabiniers, reçoivent la mission d’être les premiers à franchir le pont. Les Autrichiens retiennent leur feu puis tirent à mitraille sur les premiers qui s’engagent. Autour de Dupas, c’est un massacre, l’assaut se rompt. Voyant que ce coup d’arrêt peut tout perdre, les généraux réagissent, Masséna, d’Allemagne, Berthier et Cervoni, suivis par leurs aides de camp, se ruent en avant au cris de « Vive la République ». Cette charge des chefs fait merveille. En quelques minutes deux compagnies abordent l’autre rive. Beaucoup sont tombés mais les tirs ont fait de la fumée, habitués aux torrents de la montagne, les Savoyards ont remarqué que la profondeur du fleuve diminue d’un coup. Ils se glissent dans le flot rapide et débouchent du pont en hurlant. La première ligne autrichienne cède. Au moment où la deuxième ligne contre-attaque, les cavaliers français du général Beaumont, arrivés à temps, ont fait le tour par le nord et chargent le flanc droit ennemi. La cavalerie napolitaine ne peut que protéger la retraite des Autrichiens à dix-neuf heures.

Bonaparte entra dans Milan qui l’accueillit en libérateur,la Lombardie se trouvait libéré de la domination autrichienne.Les ducs de Parme et de Modème sollicitèrent au plus vite la paix,ce que Bonaparte leur accorda contre de lourdes contributions de guerre,il paie en numéraire la moitié de la solde de ses hommes.Carnot lui annonçait aussi que Kellerman serait charger d’organiser la défence du piémont,ce que Bonaparte refusa,il répond: »Je ne puis pas servir volontiers avec un homme qui se croit le premier géneral de l’Europe,et je crois qu’un mauvais général vaut mieux que deux bons ».Il ajoute à ce courrier sa démission.Le ton énérgique de la lettre du vainqueur de Lodi surprit le Directoire qui céda,elle le confirmait dans l’idée de sa propre valeur,elle aiguisait son ambition.Bonaparte va donc poursuivre et achever sa campagne comme il l’entend.

« Après Lodi,dira-t’il plus tard et à plusieurs reprises dans le Mémorial,je ne me regardai plus comme un simple géneral mais comme un homme appelé à influer sur le sort d’un peuple.Il me vint à l’idée que je pourrai bien devenir un acteur décisif sur notre scène politique ».

C’est à Lodi que ses soldats lui donnèrent le grade de « petit caporal »,qui lui fut cher toute sa vie durant.

Beaulieu ayant mis la main sur Peschiera,qui appartient à la république de Venise,Bonaparte entre à Bréscia et fait mine de marcher sur le gros des forces autrichiennes.Mais ce n’est qu’une feinte.Au lieu d’attaquer peschiera ou l’ennemi semble l’attendre,il entreprend une manoeuvre hardie,descend le cours du Mincio et débouche à Borghetto,le 30 mai.L’armée autrichienne scindée en deux tronçons,est contrainte de s’enfermer dans Mantoue,le reste battant en retraite vers le nord,c’est-à-dire le Tyrol,ou des renforts ont été dépéchés.En quelques jours,Bonaparte s’est emparé de la Lombardie et d’une partie de Venise.Mais il sait que tout va se jouer autour de Mantoue,ou sont assiégés 13 000 Autrichiens avec 180 pièces d’artillerie et 76 mortiers.Fermement décidée à délivrer la forteresse investie et à bouter les Français hors de Lombardie,l’Autriche expédie en Italie une armée de 70 000 hommes,sous les ordres du marechal Wurmser.L’affrontement décisif se déroulera à Castiglione,le 5 août 1796.

Wurmser se présente à l’est du lac de Garde,sur un axe nord-est/sud-ouest,ignorant que Quasdanovitch,battu quelque temps auparavant,ne pourra se joindre à lui pour attaquer Bonaparte.Car le général autrichien,en bien mauvaise posture,est en fuite,au nord de Lonato.Bonaparte,avec,de droite à gauche,les divisions Beaumont,Augereau et Massena-Despinoy en réserve,attire son adversaire vers le nord-ouest,feignant de battre en retraite.Dans le même temps,Bonaparte prépare un piège mortel pour son ennemi.Il donne l’ordre en effet à la division du général Sérurier,qui à levé quelques jours plus tôt le siège de Mantoue,de contourner l’armée de Wurmser par la droite et de fondre sur ses arrières.

Le subterfuge conçu par Bonaparte fonctionne.Dès qu’il entend gronder le canon de Serurier-en réalité,celui-çi,malade,a été remplacer par l’un de ses adjoints,Fiorella,il cesse de reculer devant l’adversaire et lance l’ensemble de ses forces en avant.Cette manoeuvre décide brutalement de l’issue de la bataille.La gauche autrichienne,bousculé par l’attaque frontale de Bonaparte et prise de flanc par Fiorella,se désagrège et prend la fuite.La droite ennemie,quand à elle,est rejetée vers le lac de Garde et le Mincio,qu’elle est contrainte de repasser dans le plus grand désordre.La panique gagne le camp autrichien dont les hommes s’égaillent dans toutes les directions,laissant des milliers de prisonniers et des dizaines de pièces d’artillerie sur le terrain.La victoire de Bonaparte,dans une suite d’engagements que ses soldats ont appelé la »campagne des cinq jours »,est complète.

L’armée de Wurmser,vaincu à trois reprises en moins d’une semaine,se retire en direction du Tyrol,ou elle va tenter de se reconstituer.Bonaparte,vainqueur,peut reprendre son avance en direction de Mantoue.Augereau prend Borghetto,Massena délivre Peschiera,ou est assiégé le général français Guillaume.Napoléon,ayant repris Vérone,établit ensuite un siège autour de Mantoue.Par ailleurs,l’armée française retrouve la ligne de l’Adige sur laquelle elle peut désormais s’appuyer.

Forces Française:40 000 hommes,force ennemies:54 000 hommes,2000 tués ou bléssés pour les Français,1300 prisonniers.6000 tués ou bléssés pour l’ennemies,1500 prisonniers,70 canons.

Dagobert von Wurmser
Dagobert-Sigismond comte Würmser
Bataille du pont d'Arcole

Augereau est repoussé et Masséna s’enlise dans les marais. Alors le commandant de l’armée d’Italie, Bonaparte, un drapeau à la main, à la tête de ses grenadiers, s’élance à l’attaque du pont. Le colonel Muiron prend une balle à sa place, mais cet assaut échoue à son tour, Bonaparte tente alors d’envoyer des renforts à Masséna mais tombe dans un marécage. C’est le général Belliard qui rallie alors ses hommes et sauve le futur empereur. Bonaparte ordonne alors à ses tambours d’aller discrètement sur les arrières des Autrichiens et de faire le plus de bruits possibles afin de faire croire que des renforts sont arrivés. Alvinczy, croyant les Français en train d’attaquer ses arrières, désunit sa solide défense et poursuit les tambours avec son armée, ce qui permet à Masséna de traverser l’Adige. Bonaparte ordonne alors à Masséna et à Augereau de prendre l’armée ennemie en tenaille ce qui permet de l’anéantir.

Bataille du pont d'Arcole
Rivoli

Alvinczy tenta un dernier effort,en janvier 1797.Il disposait de soixante quinze mille hommes qu’il commit l’erreur de diviser pour envelopper Bonaparte.Le principal choc eut lieu sur le plateau de Rivoli au débouché de l’Adige,le 14 janvier 1797.Bonaparte avait l’avantage de connaitre le terrain et de disposer d’officiers expérimenter,Joubert,Masséna,et Berthier parfait chef d’état-major.Massena enfonça l’énnemi à gauche,les charges de cavalerie des chasseurs de Lasalle redressèrent la situation au centre et à droite ou Quasdanovitch avaient eu la supériorité numérique.Bonaparte remporta la victoire,Mantoue capitulait,maitre de l’Italie du nord,les mains libre en Italie centrale,le pape signe avec la France le traité de Tolentino,le 17 février.Bonaparte reprit sa marche en direction de Vienne,désormais l’armée d’Italie se réservaient le rôle principal;alors que les armées d’Allemagne étaient cantonnées dans des manoeuvres de diversion.

 

La victoire de Rivoli stupéfia l’Europe,entraînant des conséquences considérables.Elle amena,le 2 février 1797,la capitulation de Wurmser,à Mantoue,investie par le général Serurier.Bonaparte,agissant en politique beaucoup plus qu’en militaire,contraignit le pape à signer un taité à Tolentino et à céder à la France les légations,Avignon et le comtat Venaisin.Il profita des circonstances pour pousser vers l’Autriche et s’emparer de Vienne.Il défit l’archiduc Charles dépêché contre lui,mais dût s’arrêter,celui çi ayant entamé des pourparlers de paix à Leoben.Le 18 avril 1797,Vienne abandonna la Belgique et le Milanais,mais reçut en retour les légations papales et Venise.Le seul ennemi encore debout était l’Angleterre.

Conclusion

Pendant la plus grande partie de la campagne d’Italie,le général Bonaparte se retrouva le plus souvent en infériorité numérique face aux armée lancer contre lui.Aussi appliqua-t’il une vieille règle de l’art de la guerre,consistant à battre les unes après les autres les forces de l’ennemi avant qu’elles ne se regroupent et soient numériquement supérieurs à ses propres moyens.La plus éclatante illustrations de cette tactique réside sans conteste dans la bataille de Rivoli,au cours de laquelle furent défaites de manière successive les colonnes d’Alvinczy,de Quadanovitch,de Lusignan et de Wükassovitch.