Emblème Impériale

Grouchy ne m’a pas trahi ; mais il a manqué d’énergie 
Napoléon à Sainte-Hélène.

Emmanuel Grouchy, marquis de Comte de l’Empire 1766-1847

Grouchy est le dernier promu des maréchaux d’Empire, il est le seul à avoir été nommé pendant les Cent-jours. Ce grand cavalier avait une figure ingrate. Son visage long était surmonté d’un front largement découvert. Par contre, ses yeux paraissaient se fermer sous des paupières très abaissées. Ses cheveux courts, peu fournis, étaient ramenés en avant, ce qui n’agrémentait pas son aspect. Il paraissait assez grand et élancé.

Origine

On ne peut situer la date des origines de ses ancêtres, cette famille remonte trop loin dans le temps. On retrouve le contrat de mariage d’un Grouchy avec une d’Ormesson datant de l’an 800, sous le règne de Charlemagne. La famille, issue de Normandie, est réellement connue depuis le 14° siècle où l’on trouve un Jehan de grouchy. Presque tous les Grouchy furent des militaires, tant sur terre que sur mer. Le père du futur maréchal, François-Jacques de Grouchy, seigneur de Villette, avait été page de Louis XV, puis cornette de cavalerie (porte-étendard). Sa mère, Marie-Gilberte-Henriette Freteau, était la seconde femme de François-Jacques. Quatre enfants naquirent de cette union : Sophie, Emmanuel, Charlotte-Félicitée et Henri-François. Sophie se maria avec Condorcet, le célèbre mathématicien, membre de la Convention. Charlotte épousa le docteur Cabanis, membre de l’institut, médecin réputé, professeur à l’école de médecine et ami de Condorcet.

Emmanuel vit le jour le 23/10/1766, au château de Villette, près de Paris. En 1780, il entre à l’Ecole d’artillerie de Strasbourg. Un an après, il en sort lieutenant, il a tout juste quatorze ans et demi. Versé au Royal-Etranger-Cavalerie, avec rang de capitaine, il passe ensuite aux gardes du corps du Roi avec le grade de lieutenant-colonel. Bien qu’ayant participé aux chasses du Roi, sur invitation de sa Majesté, le jeune Emmanuel adopte avec enthousiasme les idées nouvelles. Il demande à quitter les Gardes du corps du Roi pour entrer dans la ligne. Envoyé, le 18/12/1791, au 12° chasseurs à cheval, il est, quelques semaines après, colonel au 12°dragons, puis au 6° hussards. Versé ensuite à l’armée du Centre, puis à celle des Alpes. Maréchal de Camp en 1792, et incorporé à l’armée des côtes de Brest, il défend Nantes contre Charette et repousse les Vendéens. Destitué comme noble en septembre 1793, il est réintégré deux mois plus tard dans l’armée de l’Ouest. Le 23/04/1795, le voici général de division à vingt-neuf ans. Hoche, qui l’apprécie, le prend comme chef d’Etat-major. Il participe à l’affaire de Quiberon.Commandant en chef de l’armée des Côtes de Brest, il continue à seconder Hoche en Bretagne, puis lors de l’expédition d’Irlande. Il passe ensuite à l’armée du Nord. En novembre 1797, Grouchy part en Italie pour y commander la citadelle de Turin. Chef d’Etat-major de Moreau en mai 1799, il se distingue à San Giuliano, participe à la bataille de Novi et reçoit 14 blessures en défendant Pasturana où il est fait prisonnier par les Russes, le 15 août 1799. C’est pendant sa captivité que Grouchy apprend la proclamation du Consulat. N’écoutant que ses sentiments républicains, il n’hésite pas à écrire une lettre de protestation. Libéré après la victoire de Marengo, il reprend du service en Italie, puis en Allemagne pour peu de temps. Après avoir servi sous Murat, il est nommé inspecteur général de cavalerie.

L'Empire

Sous l’Empire, Grouchy participe aux grandes batailles d’Autriche, de Prusse, de Pologne. Il se distingue particulièrement à Ulm, à Eylau où il est blessé, à Friedland où avec 6 000 cavaliers il parvient, par une savante manoeuvre, à repousser, à deux reprises, la charge de 12 000 cavaliers russes, et à rester maître du terrain. En récompense de sa belle conduite, l’Empereur accorde à Grouchy le domaine de Nowawies dans le département de Posen : “ … pour en jouir, lui, et ses héritiers et successeurs, en toute propriété ”. Malgré sa réelle valeur, Grouchy ne reçoit pas de grand commandement. Napoléon lui tient toujours rigueur de son opposition au Consulat, mais aussi d’avoir défendu, avec beaucoup de courage, son ancien chef Moreau lors de son différend avec Bonaparte. Cependant, il est fait Grand Aigle de la Légion d’Honneur en juillet 1807 et reçoit le commandement de la cavalerie de l’armée d’Espagne en 1808. Après avoir énergiquement réprimé l’insurrection du “ Dos de mayo ” à Madrid, il est nommé gouverneur de cette ville.

Le 28/01/1809, Grouchy est créé comte de l’Empire, sa carrière parait se dessiner. Il sert sous Eugène de Beauharnais en Italie. Un an plus tard, à Wagram, il couvre l’aile droite sous le commandement de Davout. Peu après, il est nommé colonel général des chasseurs. Il rentre ensuite en France pour prendre quelques mois de repos. Il reprend le collier pour participer à la campagne de Russie avec le commandement du 3° corps de réserve de la Grande Armée. Il se couvre de gloire à Krasnoé, à Smolensk, à la Moskowa où, au cours d’une charge, il a son cheval tué sous lui et reçoit un coup de biscaïen dans la poitrine ; son fils, Alphonse, étant blessé à ses côtés. Transporté à Moscou, il pourra reprendre son activité au moment où l’armée quitte cette ville. Pendant la terrible retraite de Russie, Grouchy se signalera par son courage, son intrépidité, sa tenacité. Cette valeureuse conduite lui vaudra l’honneur insigne d’être choisi par Napoléon pour commander “ l’Escadron sacré ” dont la mission consistait à assurer la protection de l’Empereur qui devait être constamment entouré par cette formation d’élite, uniquement composée d’officiers, où les généraux tenaient lieu de capitaines.

Après la campagne de Russie, Grouchy dont les souffrances et les privations avaient ébranlé la santé, demande à se retirer dans sa famille. Cette faveur lui étant accordée, il quitte l’armée le 19/01/1813. Un mois ne s’est pas écoulé, quand il reçoit du général Clarke, ministre de la Guerre, une lettre l’informant que l’Empereur l’a désigné pour commander le 3° corps de cavalerie à Metz. Etant toujours malade, au point de ne pouvoir se tenir à cheval et, de ce fait, dans l’impossibilité de diriger des troupes de cavalerie,
Grouchy demande un commandement d’infanterie ; le 18 mai, il lui fut répondu que l’Empereur avait décidé de l’admettre au traitement de non activité. Grouchy va donc pouvoir se soigner et rétablir sa santé. C’est pour cette raison qu’il ne participera pas à la campagne d’Allemagne. Après un repos qui dura près d’un an, Grouchy est rappelé à l’armée ; il reçoit, le 15/12/1813, le commandement en chef de la cavalerie de la Grande Armée. C’est la campagne de France au cours de laquelle il va se couvrir de gloire à Brienne, à la Rothière, à Vauchamps, au combat de Montmirail, à Troyes où il est blessé, le 23/02/1814. Dix jours plus tard, à la bataille de Craonne, en chargeant à la tête de sa cavalerie, son cheval est tué par un boulet ; ce même boulet frappe Grouchy au genou droit, il est renversé et l’on craint une amputation de la jambe ; elle sera évitée grâce à l’intervention du célèbre Larrey. Encore une fois, Grouchy doit quitter l’armée. Il ne participera pas aux derniers combats de l’héroïque campagne de France.

A l’arrivée au trône de Louis XVIII, Grouchy va présenter ses hommages à Sa Majesté, le 15/05/1814. En sortant du palais des Tuileries, il apprend par le duc de Berry, qu’il n’est plus colonel général. Il est rétrogradé à la fonction de premier inspecteur général des chasseurs. Ulcéré, il adresse une réclamation au Roi, elle est rejetée. On ne pardonne pas à cet homme de vieille noblesse, d’avoir servi volontairement dans les armées républicaines. Grouchy refuse cette nomination et ne reprend pas du service. Toutefois, à l’annoncé du débarquement de Napoléon à Golfe-Juan, il vient à Paris pour se mettre à la disposition du Roi. Le duc de Berry le reçoit aigrement et lui fait savoir qu’il n’aura pas de commandement. Grouchy demande alors à être reçu par le comte d’Artois, il n’en obtient pas d’avantage. On peut penser qu’après tous ces déboires, plutôt, ces affronts, Grouchy irait se jeter dans les bras de Napoléon, pas du tout, il ne se présentera pas aux Tuileries.

C’est l’Empereur qui le convoquera ; Grouchy se mettra alors à sa disposition. Le 31/03/1815, Napoléon lui confie le commandement de l’armée du midi, avec pour mission de mettre hors de combat les troupes royalistes que Vitrolles avait organisées dans le but de soulever le midi de la France. Ces troupes dirigées par le duc d’Angoulême, neveu de Louis XVIII, contrôlaient les régions de Borderaux et de Toulouse. Le duc d’Angoulême les achemina vers Lyon et remporta quelques succès sans lendemain ; il dut capituler, le 8 avril, et Grouchy le fit prisonnier. C’est le résultat de cette courte et victorieuse campagne qui valut à Grouchy son bâton de maréchal. Cette décision de l’emperteur ne fut pas spontanée, comme on pourrait le croire, déjà un an auparavant, à la bataille de Vauchamp, où Grouchy s’était particulièrement distingué, Napoléon avait envisagé de l’élever à la dignité du maréchalat. Les événements, l’abdication, ne lui permirent pas de donner suite à ce projet. Grouchy qui commande maintenant l’armée des Alpes, est rappelé à Paris, fait pair de France et nommé commandant de la réserve de cavalerie de l’armée de Belgique.

Waterloo

A sa tête, il part pour la campagne de Belgique, la dernière des armées napoléonnienes qui se terminera tragiquement à Waterloo. Tous les contemporains et, par la suite, la majorité des historiens, ont reproché à Grouchy sa carence à Waterloo. De nos jours, plusieurs spécialistes de l’Empire ont repris la question pour démontrer qu’il n’était en rien responsable de la défaite, qu’il n’a fait qu’obeir strictement aux ordres reçus. Les avis sont partagés. Quel jugement devons-nous porter sur la conduite de Grouchy ? Disons d’abord que si Grouchy était l’un des meilleurs généraux de cavalerie des armées impériales, il était, par contre, un médiocre stratège. Ce dernier point est important et explique bien des choses dans son comportement. Grouchy avait 33 000 hommes sous ses ordres, il n’était pas habitué à commander des troupes si importantes, ni désigné pour une si lourde tâche. La mission que lui confiait l’Empereur était, en somme, assez simple ; il devait empêcher les prussiens, en se dirigeant vers eux, de rejoindre les anglais.

Pour exécuter ce plan, Grouchy fait avancer ses troupes vers Gembloux, mais il le fait lentement, trop lentement ; il ne les rejoint pas, il ignore où elles se trouvent. Le 18 juin, Grouchy continue sa route vers le nord. Il s’arrête pour déjeuner, chez un notaire ; il a parcouru cinq kilomètres ! Très décontracté, il apprécie la bonne chère de son hôte. Vers la fin du repas, on entend le canon du côté de Waterloo. Le général Gérard, meilleur stratège, comprend que Napoléon est aux prises avec les anglais, il faut voler à son secours. Soutenu par le vaillant Vandamme, il engage le maréchal à marcher au canon. Celui-ci refuse catégoriquement, ce ne sont pas les ordres qu’il a reçus. Les deux divisionnaires insistent, ils supplient ; Grouchy est inébranlable. Agir ainsi, dit-il, serait désobéir, un militaire discipliné ne doit pas le faire. Voilà, ce que l’on a tant reproché à Grouchy ! Ne pas avoir compris, ne pas avoir cherché à comprendre et s’être refusé à prendre la responsabilité de passer outre aux ordres reçus malgré l’insistance de Gérard et de Vandamme. S’il s’était rendu à leurs raisons, si à marche forcée il était venu soutenir Napoléon, il arrivait avant Blücher, les anglais étaient écrasés, la bataille était gagnée. Il ne faut pas mettre la défaite de Waterloo sur le compte seul de Grouchy, on ne doit pas en faire le bouc émissaire. Il y a deux autres grands responsables : Soult et Ney. Le premier, déplorable chef d’état-major ; le second qui, agissant comme un fou, fit massacrer sa cavalerie. Si Grouchy a commis une très lourde faute, on doit par contre lui rendre cette justice : il a réussi à sauver ses troupes du désastre, en effectuant une magistrale retraite qui lui permit de ramener son Corps, intact, à Paris. Davout, alors chargé de la défense de la capitale, lui décerna ce bel hommage : “ Vous avez rendu à la France un service qui sera apprécié de tout le monde ”.

Pour exécuter ce plan, Grouchy fait avancer ses troupes vers Gembloux, mais il le fait lentement, trop lentement ; il ne les rejoint pas, il ignore où elles se trouvent. Le 18 juin, Grouchy continue sa route vers le nord. Il s’arrête pour déjeuner, chez un notaire ; il a parcouru cinq kilomètres ! Très décontracté, il apprécie la bonne chère de son hôte. Vers la fin du repas, on entend le canon du côté de Waterloo. Le général Gérard, meilleur stratège, comprend que Napoléon est aux prises avec les anglais, il faut voler à son secours. Soutenu par le vaillant Vandamme, il engage le maréchal à marcher au canon. Celui-ci refuse catégoriquement, ce ne sont pas les ordres qu’il a reçus. Les deux divisionnaires insistent, ils supplient ; Grouchy est inébranlable. Agir ainsi, dit-il, serait désobéir, un militaire discipliné ne doit pas le faire. Voilà, ce que l’on a tant reproché à Grouchy ! Ne pas avoir compris, ne pas avoir cherché à comprendre et s’être refusé à prendre la responsabilité de passer outre aux ordres reçus malgré l’insistance de Gérard et de Vandamme. S’il s’était rendu à leurs raisons, si à marche forcée il était venu soutenir Napoléon, il arrivait avant Blücher, les anglais étaient écrasés, la bataille était gagnée. Il ne faut pas mettre la défaite de Waterloo sur le compte seul de Grouchy, on ne doit pas en faire le bouc émissaire. Il y a deux autres grands responsables : Soult et Ney. Le premier, déplorable chef d’état-major ; le second qui, agissant comme un fou, fit massacrer sa cavalerie. Si Grouchy a commis une très lourde faute, on doit par contre lui rendre cette justice : il a réussi à sauver ses troupes du désastre, en effectuant une magistrale retraite qui lui permit de ramener son Corps, intact, à Paris. Davout, alors chargé de la défense de la capitale, lui décerna ce bel hommage : “ Vous avez rendu à la France un service qui sera apprécié de tout le monde ”.

La Seconde Restauration

Avec les 40 000 hommes ramenés de Belgique, Grouchy rejoignit les quelques troupes éparses, qui avaient échappé au désastre, et prit le commandement de toute l’armée du Nord. Le 28 juin, il dut remettrre son commandement à Davout. Se trouvant sans fonction, Napoléon étant exilé, que peut bien faire Grouchy ? Eh bien ! Voyons ! La question ne se pose pas, il va offrir ses services aux Bourbons ! Non sans peine, on peut dire qu’il a une remarquable constance, il parvient à être reçu par Vitrolles à qui il demande de bien vouloir assurer le Roi de son dévouement. On peut compter sur lui, il est prêt à servir de tout son zèle la Monarchie. On reste stupéfait devant une pareille inconscience ! Grouchy a-t-il oublié que trois mois plus tôt, il combattait et faisait prisonnier le duc d’Angoulême ? Les princes, eux, s’en souviennent, ils l’exilent et le rayent de la liste des maréchaux, en juillet 1815. Grouchy doit quitter la France. Il part pour Guernesey. Puis, il se rend aux Etats-Unis et se fixe à Philadelphie ; il y restera cinq ans. Amnistié en 1819, il rentre en France, le 20/06/1820. On le nomme lieutenant-général, mais on le laisse en disponibilité jusqu’à son admission à la retraite, le 01/12/1824. En 1831, Louis-Philippe, qui a remplacé les Bourbons sur le trône de France, rend à Grouchy son bâton de maréchal. Un an plus tard, il sera nommé pair de France. Grouchy passera ses dernières années à essayer de justifier son comportement à Waterloo. A réfuter les écrits qui le mettent en cause, principalement ceux de Napoléon, et ceux de Gérard, son ancien divisionnaire qu’il eut le tort de ne pas écouter. Grouchy mourut à Saint-Etienne, le 29/05/1847, au retour d’un voyage en Italie, à l’âge de 81 ans.

Le maréchal Grouchy avait épousé, en 1785, Cécile le Doulcet de Pontécoulant, fille d’un lieutenant-général. Par ce mariage, il acquit le château de Pontécoulant, tout près de son château de La Ferrière dans le Calvados. Grouchy parait avoir été aussi inconstant avec ses femmes qu’il le fut avec ses souverains. Veuf à 61 ans, il se remaria, quatre mois plus tard, avec une jeune fille de 25 ans, Fanny Hua, fille d’un conseiller à la Cour de Cassation. Décédée en 1889, à l’âge de 87 ans, elle resta la dernière vivantes des maréchales d’Empire. Grouchy eut quatre enfants de son premier mariage, deux filles et deux garçons qui devinrent, tous deux, généraux de division. Leur descendance existe toujours. Il eut aussi une fille de sa deuxième femme, elle mourut à 13 ans.
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TITRES et FONCTIONS HONORIFIQUES.

– Gouverneur de Madrid (1808), à 42 ans.

– Comte de l’Empire, le 28/01/1809.
– Maréchal d’Empire, 26° et dernier dans l’ordre de promotion, le 15/04/1815, à 49 ans.
– Pair de France, le 02/06/1815.
– Maréchal de France, réintégré après sa destitution, le 19/11/1831.
– Pair de France, le 11/10/1832.


-ETATS DE SERVICE.
Lieutenant d’artillerie, le 14/03/1781, à 15 ans.
Capitaine au Royal-Etranger-Cavalerie, le 28/101784, à 18 ans.
Lieutenant-colonel des Gardes du corps du Roi, le 25/12/1786, à 20 ans.
Maréchal de camp, le 07/12/1792, à 26 ans.
Général de division, le 23/04/1795.
Commandant en chef de l’armée des Côtes de Brest, le 26/11/1795.
Inspecteur général de cavalerie le 23/09/1801, à 35 ans.
Colonel général des chasseurs, le 31/07/1809. Commandant en chef de la cavalerie de la Grande Armée, le 15/12/1813, à 47 ans.
Commandant en chef de l’armée du midi, le 31/03/1815, à 49 ans.
Commandant en chef de l’armée du Nord, le 26/06/1815.

DECORATIONS.
– Grand Croix dé l’Ordre militaire de Bavière, le 29/06/1807.
– Grand Aigle de la Légion d’Honneur, le 13/07/1807.
– Commandeur de l’Ordre de Saint-Louis, le 17/01/1815.
– Commandeur de l’Ordre de la Couronne de Fer (Autriche), le 08/04/1820.

 

BLESSURES.
– Blessé d’une balle au bras aux Gorinières, près de Nantes, en juin 1793.
– Reçoit quatorze blessures en défendant Pasturana (Italie).
– Blessé à Eylau, le 08/02/1807.
– Reçoit un coups de biscaïen à la poitrine à la Moskowa, le 07/09/1812.
– Blessé à la prise de Troyes, le 23/02/1814.
– Blessé d’une balle à la cuisse à Craonne, le 07/03/1814.

 

CAMPAGNES.

– Campagne de Vendée.
– Campagne d’Irlande. Campagne d’Italie.
– Campagne d’Allemagne.
– Campagne de Prusse.
– Campagne de Russie.
– Campagne de France.
– Campagne du midi.
– Campagne de Belgique.
Le nom du maréchal Grouchy est inscrit au côté Nord de l’Arc de Triomphe de l’Etoile.

Sabre Briquet